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Des mesures en faveur d'une gestion durable des déchets (notamment huiles usagées, déchets marins et déchets post-catastrophe) seront mises en œuvre dans toutes les îles du Pacifique par l'intermédiaire d'un projet spécialement conçu à cette fin, lancé en 2020.

Le Comité de pilotage du projet « S’engager pour une gestion durable des déchets dans le Pacifique », également connu sous le sigle « SWAP - Committing to Sustainable Waste Actions in the Pacific », s'est réuni pour la première fois en avril. Sept Etats et Territoires Insulaires Océaniens y ont participé afin de définir les actions futures.

Les Îles Salomon, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Samoa, les Tonga, Vanuatu et Wallis-et-Futuna se sont réunis avec l'Agence française de développement (AFD) et le Secrétariat du Programme régional océanien de l'environnement (PROE). Les membres présents à cette réunion ont approuvé le mandat du Comité de pilotage et les modalités de mise en œuvre du projet, ainsi que les exigences en matière de suivi du projet et de rédaction des rapports.

Le rapport annuel de l’année 2020, le plan de travail et le budget pour l’année 2021, ainsi que le plan de communication ont globalement été approuvés, en attendant leur approbation finale par l'AFD. Il a été souligné que, dans le contexte actuel de pandémie de COVID-19, le défi pour 2021 sera d’adapter les méthodes de travail pour atteindre les objectifs fixés.

« La COVID-19 a eu impact sur de tant de gens à travers le monde, et tandis que nous essayons de nous adapter à un monde COVID-19, cela n'a pas atténué les défis liés aux déchets auxquels notre région est confrontée. Nous poursuivons les initiatives par le biais d’actions ciblées, telles que celles promues par le projet SWAP, afin d’impulser un changement dans notre région », a déclaré M. Seumaloisalafai Afelē Faiilagi, Directeur Général Adjoint du Ministère des Ressources naturelles du Samoa, qui a présidé la réunion du Comité de pilotage du projet SWAP.

« La première réunion du Comité de pilotage du projet SWAP a été une réussite dans la mesure où, en tant que publics cibles de ce projet, nous avons approuvé le budget et le plan de travail du projet. À cette occasion, nous avons également discuté des divers besoins et enseignements tirés afin d'améliorer la gestion des déchets dans nos pays respectifs. »

Wallis-et-Futuna a fait part de son désir d'améliorer son système actuel de consignes au moyen d'instruments efficaces mis en œuvre dans le cadre du projet SWAP afin de renforcer le partenariat avec le secteur privé.

Alors que le secteur privé intervient déjà dans la gestion de la production croissante des huiles usagées en Polynésie française, à Samoa, aux Tonga et à Vanuatu, les partenaires nationaux considèrent que ces interventions pourraient être encore plus avantageuses si elles étaient étendues au niveau national et soutenues par un plan conséquent en matière de gestion des huiles usagées.

Les Îles Salomon ont fait état de stocks d’huiles usagées dans le pays, qui doivent être contenus et traités. Cet État a également mentionné le problème des déversements illégaux de déchets dans les rues de sa capitale, Honiara, qui doit lui aussi être résorbé.

Les Tonga ont communiqué l'intention de leur Gouvernement d'interdire les plastiques, et espèrent que les projets régionaux pourront les aider dans cette démarche. Le Vanuatu propose de collaborer avec un département spécialement désigné pour s'attaquer au problème des plastiques, en particulier lors de campagnes de nettoyage des plages ; ce pays s'est dit reconnaissant envers les autres projets régionaux, qui ont apporté leur soutien dans la gestion des déchets post-catastrophe.

« Notre principal objectif est d’assurer la réussite du projet, avec des résultats positifs sur le terrain », a déclaré Madame Nolwenn Bodo, Responsable du Secteur public et de la Coopération régionale du Pacifique.

« De ce fait, nous sommes ouverts à toute adaptation du projet SWAP, si nécessaire, afin de capitaliser sur les capacités des différents pays à faire progresser le projet malgré les restrictions de voyage. Nous voulons aussi voir les actions du SWAP être valorisées et encouragées par et pour la jeunesse océanienne. » 

Madame Bodo se réjouit des ambitions affichées par le projet SWAP, dont l'objectif est de contribuer à la pose de fondations solides, pour les générations futures

L'équipe du projet SWAP, basée au siège du PROE, va à présent travailler à l’adaptation de la conception du projet conformément aux demandes exprimées.

« Vu les incertitudes découlant des restrictions de déplacement imposées à travers le monde, beaucoup de gens ont dû faire preuve d'innovation et de créativité dans leur manière de penser », a souligné M. Anthony Talouli, Directeur par intérim de la division Gestion des Déchets et Lutte contre la Pollution du PROE.

« L'an dernier, nous nous sommes adaptés et avons appris de nouvelles méthodes pour assurer la continuité de notre travail dans ce monde COVID-19. Le PROE est expérimenté dans l’utilisation de plateformes virtuelles pour poursuivre le renforcement des capacités dans nos îles océaniennes pour un environnement durable. Nous continuerons sur cette lancée dans le cadre du projet SWAP. »

La première réunion du Comité directeur du projet SWAP s'est tenue en ligne le 29 avril 2021.

Le projet SWAP vise à améliorer les conditions sanitaires, environnementales, sociales et économiques des États et Territoires Insulaires Océaniens par le biais d'une bonne gestion des déchets. Les sept États et territoires membres du projet SWAP sont les Fidji, les Îles Salomon, la Polynésie française, le Samoa, les Tonga, Vanuatu et Wallis-et-Futuna. La Nouvelle-Calédonie bénéficiera également d'une aide technique de la part du projet SWAP.

Le projet « S’engager pour une gestion durable des déchets dans le Pacifique» (SWAP - Committing to Sustainable Waste Actions in the Pacific) est financé par l'Agence française de Développement (AFD) https://www.afd.fr/ et mise en œuvre par le Programme régional océanien de l'environnement (PROE) https://www.sprep.org/ .

Le groupe Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable. Plateforme française d’aide publique au développement et d’investissement de développement durable, nous construisons avec nos partenaires des solutions partagées, avec et pour les populations du Sud. Nos équipes sont engagées dans plus de 4 000 projets sur le terrain, dans les Outre-mer et dans 115 pays, pour les biens communs de l’humanité – le climat, la biodiversité, la paix, l’égalité femmes-hommes, l’éducation ou encore la santé. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable pour un monde en commun.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter Mme Julie Pillet, coordinatrice du projet SWAP, à l'adresse [email protected]


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